Publié le 18 Mars 2024
En France, près d’un tiers des logements se situent dans des périmètres de protection patrimoniale, cela correspond à 44 % du parc locatif privé. Or, parmi ces logements, on retrouve plus de la moitié de passoires énergétiques.
Les périmètres de protection patrimoniale permettent de protéger un bâtiment qui fait partie du patrimoine historique français. Les édifices sont classés et considérés comme monuments historiques à protéger. La loi estime également que leur environnement immédiat est indissociable, et donc doit être protégé de la même façon. Pour cette raison, les monuments bénéficient d’un périmètre de protection de 500 mètres autour d’eux. Dès lors, les propriétaires ne peuvent pas faire ce qu’ils souhaitent avec leur bien. S’il se situe dans un périmètre de protection patrimoniale, on ne peut pas élever la maison, ou changer la couleur des volets, le matériau ou la forme des fenêtres, de la toiture, etc. Tout dépendra de la zone en question. Le propriétaire devra alors faire une demande avant d’entamer des travaux à un Architecte des Bâtiments de France (ABF).
Cette proportion vient d’un constat simple : ces logements ont généralement été construits il y a déjà plusieurs décennies. 45 % des logements ont été construits avant 1949, et même 26 % avant 1900. Le choix des matériaux n’a pas donc été fait dans le même contexte, et les consommations énergétiques n’étaient pas vraiment au centre des préoccupations à ce moment-là.
Vous l’avez compris, on ne fait pas ce qu’on veut, mais la rénovation énergétique est possible ! Pour cela, rapprochez-vous d’un professionnel et de l’ABF afin de vérifier la conformité des travaux avec les mesures imposées par ce périmètre.